De l'importance de ce premier message
Quoi de plus normal que de débuter ce blog tout chaud tout neuf tout propre avec un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur, un sujet essentiel, un sujet brûlant… qui s'est imposé à moi comme une évidence, comme la flamme de l'inspiration s'impose au poète solitaire ?
Les jour où les Triscotte ont disparu, mon regard a perdu sa lueur, j'ai cessé de rire, la tristesse est devenue ma meilleure amie. Ce jour-là, j’ai perdu le goût de la vie, et j'ai commencé à errer sans but. Comment supporter l'absence douleureuse de ces fidèles compagnes du petit-déjeuner, trop vite parties…? Depuis ce jour, ô combien maudit !, chaque passage en magasin est pour moi l'occasion de scruter les rayons de paquets de biscottes et autres cracottes, à la recherche du Graal. Je prie tous les soirs, dans mon petit lit, pour le retour de la sainte Triscotte. L'espoir est là.
Car son goût et sa texture uniques hantent mes nuits les plus folles. Et c'est avec émotion que je me revois étaler une généreuse couche de confiture de mûre sur ces trésors préalablement beurrés, confiture qui ne coulait pas partout grâce à une forme triscottique extrêmement bien pensée. C'était l'été, sur la terrasse, et c'était bien.
Heudebert, soyez sympas, rendez-nous les Triscotte !